Comment stimuler notre système naturel de réparation et de guérison du corps
Comment stimuler notre système naturel
de réparation et de guérison du corps
Quand on entend parler de cellules souches dans les medias, il s’agit soit d’un discours à propos du manque d’éthique entourant l’utilisation des cellules souches embryonnaires, soit d’un traitement miraculeux pour une maladie dégénérative ou une blessure grave. Mais derrière tout ce discours entourant l’utilisation de cellules souches émerge dans la littérature scientifique un concept nouveau, appelé à changer littéralement le monde de la médecine et du bien-être en général. Il s’agit du rôle naturel des cellules souches dans le corps, au-delà de toute approche thérapeutique.
Les cellules souches sont des cellules qui ont la capacité de se transformer en pratiquement n’importe quel type de cellule du corps. Elles sont dites « non différenciées »
Au cours de la dernière décennie, le champ des recherches dans le domaine des cellules souches a explosé de façon phénoménale. De toute cette recherche découle une nouvelle compréhension du rôle naturel des cellules souches de la moelle osseuse dans la réparation et le maintien des tissus et organes du corps. En bref, lorsqu’un tissu ou organe est endommagé ou affecté par un processus dégénératif, le tissu en question libère des composés bien spécifiques dont le rôle est de déclencher la libération de cellules souches.
Ce processus est tellement bien orchestré d’un point de vue physiologique que l’on assiste littéralement à la découverte d’un nouveau système dans le corps humain, le système naturel de réparation et de guérison du corps
Une cellule souche est une cellule originelle capable de se multiplier. Elle appartient à un organisme en construction qui devient multicellulaire. Elle est à l’origine indifférenciée (ne ressemble à aucune cellule particulière). Elle peut donc se différencier en cellules distinctes suivant le tissu ou l'organe à construire ou à réparer.
Une cellule souche est une cellule qui a pour propriétés :
- l'auto renouvellement : la cellule souche se divise en deux cellules filles dont au moins une reste indifférenciée, avec les mêmes propriétés que la cellule mère, en particulier la propriété d'auto-renouvellement. Ainsi la cellule souche se renouvelle constamment.
- la génération de cellules différenciées, c’est à dire capables d'assurer la fonction d'un tissu ou d'un organe. Une cellule souche peut être capable de générer plusieurs types de cellules différenciées.
Il y a différents types de cellules souches :
- Les cellules souches totipotentes provenant de l'œuf fécondé. Notre organisme, qui comporte 10 000 milliards de cellules regroupés en 200 tissus, provient d'une seule cellule issue de la fécondation d'un ovocyte de notre mère par un spermatozoïde de notre père.
- Les cellules souches embryonnaires pluripotentes (CSE) issues des cellules de la masse cellulaire interne d'un embryon précoce de 5-6 jours. Elles sont capables de générer l'ensemble des tissus de l'organisme, y compris les cellules reproductrices
- les cellules souches adultes (CSA) ou somatiques qui ont une capacité de prolifération importante mais ont perdu la capacité de générer l'ensemble des tissus de l'organisme. Elles comprennent :
- les cellules souches hématopoïétiques capables de générer l'ensemble des cellules du sang : globules rouges, plaquettes, globules blancs, lymphocytes.
- Les cellules souches mésenchymateuses capables de générer les tissus de soutien des os et du cartilage, les cellules de soutien (stromales) présentes dans de nombreux tissus, et les cellules graisseuses, appelés adipocytes.
Les cellules jusqu’au 6e jour de vie sont capables de s’orienter vers tous les types cellulaires de l’organisme en construction, selon ses besoins. Evidemment, de nombreuses molécules fabriquées par l’embryon, en particulier hormones et facteurs de croissance, sont nécessaires à cette construction.
Au fur et à mesure de la croissance, après le 8e jour, les CSE perdent leur totipotence et deviennent pluripotentes. Elles se transforment ensuite en cellules du sang, cellules nerveuses, cartilagineuses et osseuses, cardiaques, urinaires, digestives, cutanées, musculaires… participant activement à la construction du fœtus et du futur bébé à naître.
Les cellules de notre corps ont des durées de vies fort différentes. Les globules blancs vivent une semaine, les rouges 120 jours, les cellules de l’estomac une année comme celles du foie, celles de l’intestin 2 à 5 jours, 2 à 3 mois pour la prostate, 10 ans pour les cellules des os…
En médecine, la théorie de la formation des maladies est entièrement fondée sur la perte cellulaire. :
- le diabète par exemple est causé par la perte des cellules du pancréas qui sécrètent l’insuline,
- la dégénérescence maculaire est causée par la perte des cellules de la macula dans la rétine,
- l’hypothyroïdie est causée par la perte des cellules de la glande thyroïde qui produisent les hormones T3 et T4,
- la cardiomyopathie est la résultante d’une perte des cellules musculaires du myocarde,
- la dégénérescence hépatique est causée par la perte des cellules du foie,
- et ainsi de suite…
Mais si nous renouvelons ces organes de façon constante, et que nous perdons essentiellement l’équivalent des poumons, d’un foie et d’un pancréas environ tous les 4 ans, comment un individu peut-il être toujours en santé après 40 ou 50 ans ?
Le simple fait d’avoir des poumons, un foie, pancréas et un cœur sains après 50 ans de vie est la démonstration indubitable que la perte cellulaire n’est pas la cause de la formation des maladies.
Il est essentiel de se replacer dans un contexte plus global et voir que la perte cellulaire est constamment accompagnée du renouvellement des tissus par les cellules souches du corps, ce qui maintient un équilibre salutaire dans tout le corps.
C’est en fait la perte de cet équilibre qui est à la base du développement des maladies. Le processus de renouvellement des tissus devient donc un aspect primordial à la santé.
Les Grecs anciens avaient découvert que le foie est l'un des rares organes humains à se régénérer spontanément en cas de lésion ; les chercheurs espèrent faire de cette légende une réalité en développant des thérapeutiques permettant de réparer des cellules, tissus ou organes endommagés ou âgés. C’est ce qu’on appelle la médecine régénérative.
Actuellement, des expériences sont menées un peu partout par différentes équipes de chercheurs sur la localisation de ces cellules souches (embryon humain, cordon ombilical, moelle osseuse, tissus adipeux, organes,…), leur mode de différenciation, et les différents moyens pouvant être mis en œuvre pour stimuler leur implantation ou leur libération dans le corps.
L’élément principal émergeant des recherches scientifiques est : comment modifier le nombre de cellules en circulation ? En effet, un plus grand nombre de cellules souches en circulation signifie que plus de cellules souches sont disponibles pour migrer vers les tissus et contribuer au processus de réparation et maintien des tissus.
Jusqu’à présent, un lien a été établi entre une déficience en cellules souches et le développement du diabète, de la neuropathie diabétique, des cardiomyopathies, de l’arthrose, de l’insuffisance rénale, de la dystrophie musculaire, et même de la dysfonction érectile.
Les cellules souches du nouveau-né comme celles du cordon ombilical sont considérées comme des cellules souches adultes (CSA), mais ces cellules, implantées dans un organisme d’enfant ou d’adulte, ont un grand potentiel de cancérisation.
De nouvelles cellules souches sont capables, dans un milieu de culture ou dans un tissu particulier, de prendre les caractéristiques de cellules environnantes : celles du tissu où elles s’implantent. C’est la thérapie cellulaire. Des cellules adultes spécialisées peuvent donc être reprogrammées en cellules souches pluripotentes puis transformées en laboratoire pour être réorientées vers un des 200 types de cellules du corps humain.
Les CSA les plus nombreuses sont surtout présentes dans les organes dont les cellules se renouvellent vite, donc la moelle osseuse (les globules blancs vivent 7 jours) et l’intestin grêle (les entérocytes vivent 4 à 5 jours). Il est évidemment difficile de récupérer et conserver des cellules souches intestinales du fait du milieu non stérile où elles évoluent. Par contre, les cellules de la moelle osseuse conviennent parfaitement. On peut les prélever assez facilement.
La moelle osseuse est certainement la zone du corps qui fabrique le plus de cellules souches, destinées en permanence à maintenir le stock des globules du sang : rouges, blancs et plaquettes. On estime que la moelle osseuse fabrique une cellule souche pour 10 000 cellules. Le stock de cellules souches de moelle osseuse est évalué à près de 150 millions.
Un essai thérapeutique européen utilisant les cellules souches auquel participe la France, vient d’être lancé dans des cas de Sclérose en plaques (SEP). Selon le Pr Thibault Moreau, neurologue au CHU de Dijon, président de la fondation Arsep (Aide à la recherche pour la SEP), l’objectif est de démontrer l’éventuelle réparation de la myéline détruite par la maladie. C’est en effet la myéline qui aide à la conduction du courant le long des fibres nerveuses.
Dernièrement, on a découvert que les organes possèdent des cellules souches en réserve qui leur permettent de se régénérer. En fait, des cellules souches adultes (CSA) sont présentes dans chaque organe pour son renouvellement naturel, malgré le vieillissement. Ainsi la moelle osseuse possède des cellules souches pour fabriquer des globules rouges, des globules blancs, des plaquettes ; le foie possède des cellules souches pour fabriquer des cellules hépatiques et de même pour chaque organe selon la vitesse de renouvellement de ses propres cellules. Ces cellules souches sont dites unipotentes car elles ne renouvellent que des cellules de l’organe dont elles sont issues (moelle osseuse, peau, foie, intestin, cerveau…) Il s’agit d’autorégénération.
Il a été démontré que le tabagisme, le stress et les médicaments hypocholestérolémiants freinent la formation des CS et réduit leur capacité à se différencier en tissus fonctionnels en cas de besoin au niveau pulmonaire, hépatique, osseux, cardiovasculaire. On sait qu’une cellule pulmonaire normale se divise 30 à 50 fois avant son apoptose. Trente divisions peuvent générer jusqu’à 1 milliard de nouvelles cellules. À l’inverse, avec le tabagisme, le stress et autres phénomènes d’oxydation on peut parler de sénescence réplicative. Les cellules souches vont rester au repos
Dans le cadre du Plan Cancer 2015, et plus particulièrement des recherches sur les effets de l'exposition aux facteurs de risques environnementaux sur le cancer, l'INCa a décidé de financer le programme "PesCA : pesticides et vieillissement cellulaire" dans lequel LNOx doit caractériser les effets de faibles doses de pesticides sur le fonctionnement de la moelle osseuse hématopoïétique
Malheureusement, les médicaments antimitotiques utilisés pour traiter le cancer ne tuent pas que les cellules cancéreuses. Tous les protocoles de chimiothérapies empêchent les cellules en cours de renouvellement d’arriver à maturation, que ces cellules soient dans le sang ou à la racine des cheveux (d’où l’alopécie fréquente). Afin de pouvoir augmenter la dose de chimiothérapie injectée pour détruire un maximum de cellules tumorales, les cellules souches hématopoïétiques du patient sont collectées avant chimiothérapie intensive, congelées, et greffées au patient après chimiothérapie intensive. Ces cellules souches hématopoïétiques décongelées permettent de réparer l'ensemble des tissus hématopoïétiques et lymphocytaires.
Un travail d'activation des cellules souches permet d'accélérer les processus d'auto-régulation et d'auto-guérison de l'organisme :
- A titre préventif pour la concentration, la mémoire, les articulations, la vision, la peau, l’endurance, les muscles (étudiants, sportifs,…).
- Pour réparer des tissus abimés : c’est une médecine de régénération des tissus, des organes.
Il a été démontré que l’exercice physique, un sommeil réparateur, et une nutrition vitalisante auront un effet positif sur les CS.
Ainsi, les antioxydants présents dans le thé vert, la vitamine D, la spiruline, l’astaxanthine,… augmentent leur formation et leur capacité à se différencier en tissus fonctionnels.
Parmi ces moyens, des recherches scientifiques, menées par Christian Drapeau, ont montré que certains composants de l’algue Klamath ont pour propriétés de stimuler la libération des cellules souches, en augmentant de 25 à 30 % le nombre de cellules souches de la moelle osseuse en circulation dans le corps pour aller réparer d'une façon naturelle les organes et tissus endommagés.
De même, certaines variétés de probiotiques constituent les premiers stimulateurs de cellules souches issues du cerveau intestinal où sont produites 80% des cellules immunitaires.
Mais ce qui est intéressant, c’est de combiner ces différents stimulateurs afin de créer des synergies, plutôt que de se focaliser sur celui que l’on pense être le meilleur.
En effet, il existe plusieurs sources de cellules souches dans le corps qui peuvent être stimulées, comme la moelle osseuse ou le cerveau intestinal pour ne citer que les deux principales. C’est pourquoi, chaque substance vitalisante contribue différemment à la stimulation des cellules souches et entraîne des actions très complémentaires qui permettent de décupler le niveau de stimulation générale afin de libérer une quantité plus importante de cellules souches dans l’organisme.
En 2014, des scientifiques ont également découvert la preuve que le jeune déclenche la régénération des cellules souches d’un organe ou d’un système : L’étude a été publiée dans le numéro de Juin 2014 de Cell Stem Cell par des chercheurs de l’Université de Californie du Sud. La recherche montre que les cycles de jeûne prolongé protègent le système immunitaire contre les dommages et induisent la régénération du système immunitaire. Ils ont conclu que le jeûne fait passer les cellules souches d’un état dormant à un état d’auto-renouvellement.
L’énergie de guérison favorise également le renouvellement des cellules souches : lorsqu’un guérisseur, qui a une fréquence électromagnétique élevée, place ses mains à proximité de quelqu’un qui souffre, le corps de cette personne va résonner et être « entrainé » par les mains du praticien. Le praticien se contente de détenir une énergie harmonisante extrêmement forte, tandis que l’énergie de la personne « malade » va augmenter ses propres vibrations afin d'être en résonnance. Le praticien ne fait rien d’autre que de fournir l’énergie qui permet à l’autre de se guérir ! L’intelligence innée du corps de la personne qui reçoit l’énergie agira dans le sens que le corps estime utile pour favoriser la guérison : il multipliera la formation de ses cellules souches afin de stimuler la réparation de ses tissus.
Le scientifique Itzhak Bentov a écrit : « nous pouvons considérer qu’une maladie provient du comportement déréglé de l’un ou l’autre des organes de notre corps. Lorsqu’on y applique un puissant rythme d’harmonisation, le système d’interférence des ondes qu’est l’organe, peut se mettre de nouveau à battre à l’unisson. »
Les cellules souches adultes sont au cœur du système de renouvellement naturel de notre corps. Le renouvellement naturel est le processus par lequel notre corps maintient et répare naturellement les tissus pour améliorer et garder une santé optimale.
Sciences-et-Avenir.com - 24/12/2008
Sciences-et-Avenir.com – 09/01/2009
Inserm – 25/04/2013
Santé Nature innovation – Pr Henri Joyeux – 06/01/2015
http://www.lnox-team.org/les-dernieres-nouvelles